Arrêté royal du 04 juillet 2014 relatif à la lutte contre les maladies contagieuses des abeilles
Les principales modifications concernent:
– La suppression de la varroase de la liste des maladies reprises au chapitre III de la Loi du 24 mars 1987 relative à la santé des animaux ;
– l’insertion juridiquement correcte des dispositions relatives à l’examen des abeilles, en cohérence avec la loi du 28/08/1991 sur l’exercice de la médecine vétérinaire ;
– une clarification concernant le coût de l’analyse à payer dans le cadre de la détection de la mortalité anormale ou de la suspicion d’une maladie à déclaration obligatoire dans une colonie
140704-Publicatie-AR – KB 18-06-2014 maladies abeilles – ziekten bijen
Des fongicides impliqués dans le dépérissement des colonies d’abeilles
Une étude scientifique menée conjointement par le Centre Apicole de Recherche et d’Information (CARI) et le Centre Wallon de Recherches Agronomiques (CRA-W) sur les causes du dépérissement de l’abeille mellifère a été publiée ce 21 juillet dans la revue PLOS ONE (Simon-Delso N, San Martin G, Bruneau E, et al. (2014) Honeybee Colony Disorder in Crop Areas: The Role of Pesticides and Viruses.). Cette étude, financée par le Service public de Wallonie dans le cadre du plan Maya, montre une corrélation entre la présence de résidus fongicides dans les ruches et le dépérissement hivernal des colonies. Contrairement aux insecticides, les fongicides, utilisés pour combattre les maladies des plantes, ont toujours été considérés, sur base la toxicité aigüe, comme peu toxiques voire inoffensifs pour les abeilles. Ces résultats soulèvent de nouvelles interrogations quant aux mécanismes conduisant à ces effets. Par ailleurs, cette étude montre aussi que la probabilité de dépérissement augmente lorsque le paysage autour du rucher est constitué principalement de cultures. Ces résultats constituent de nouvelles pistes de recherche sur le dépérissement des abeilles et pourrait à terme remettre en question certaines pratiques agricoles.