Note d’Oncle Max – 23/02/2019
Avec des températures supérieures à 15°C pendant plusieurs jours, nous pourrions en principe envisager de faire notre première visite de printemps… MAIS nous sommes toujours bien en hiver, pas encore au printemps. Que faire ?
S’il n’y a pas « péril en la demeure », j’opterais personnellement pour une attitude de patience en attendant que le printemps soit vraiment installé. Même si les changements climatiques entraînent un démarrage printanier trop précoce, j’attendrais au moins la mi-mars avant d’agir.
La visite de printemps entraîne toujours du remue-ménage dans la colonie avec l’enlèvement des vieilles cires et la pose de nouvelles cires gaufrées. Pour peu que nous ayons un retour de balancier avec la météo, les colonies seraient fragilisées avec les perturbations occasionnées dans la ruche et les abeilles cirières arrêteraient leur travail.
Si des colonies se sont déjà effondrées, rien n’empêche de commencer à faire le nettoyage de ces ruches.
Si l’une ou l’autre colonie s’est réduite comme peau de chagrin, on peut envisager de les rassembler dans une ruche 6 ou 7 cadres pour leur donner une chance de survie (en les nourrissant bien sûr). Elles choisiront de garder la reine la plus forte. Profitez du jour le plus chaud pour affecter le moins possible les colonies.
Comme la température, le soleil et les premières floraisons (noisetiers surtout) ont favorisé la ponte de la reine, la consommation des réserves s’est accélérée. Il est donc nécessaire de bien surveiller que les réserves soient suffisantes.
Les floraisons des bruyères continuent et celles de la petite pervenche commencent. Je n’ai pas de crocus ni de perce-neige dans mon jardin ou mon entourage, je vois seulement les boutons des jonquilles. Nous attendons l’éclosion des fleurs de cornus mas et celle des saules marsault.
Comme il n’a pas plu depuis plus d’une quinzaine de jours, il ne faut pas oublier de vérifier les abreuvoirs car les abeilles ont besoin d’eau pour le couvain.
Le site Mycobees est maintenant en ligne
Notre Conférence «LA VIE SECRETE DES ABEILLES ET DES CHAMPIGNONS – La redécouverte d’un lien millénaire», par Myriam Lefebvre, le 8 février dernier