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Nombreuses observations du frelon asiatique en Flandre cette année
Selon Natagora-Natuurpunt, des frelons asiatiques ont été observés 291 fois cette année en Belgique, principalement en Flandre.
A voir sur le site observations.be de Natagora
Notez cependant que, si sur cette carte nationale la Wallonie semble relativement indemne du frelon asiatique, il n’en est pas de même sur la carte publiée (sans statistiques précises malheureusement) sur le site observatoire.biodiversite.wallonie.be. Encore un miracle de la régionalisation sans doute !
Des intérieurs de ruche texturés accroissent le comportement d’accumulation de la propolis par les abeilles
Une équipe de chercheurs a mis en évidence que l’instinct des abeilles de collecte de la propolis est amplifié si les parois de la ruche sont rugueuses plutôt que lisses, comme habituellement dans nos ruches modernes.
Trois techniques ont été comparées à des ruches standard : agrafer une grille à propolis sur les parois internes de la ruche, rendre ces parois rugueuses avec des brosses métalliques (cette technique revient à utiliser du bois non raboté sur la face intérieure) et pratiquer quelques traits de scie sur les parois intérieures. A plus long terme, ce sont les 2 premières techniques qui ont donné les meilleurs résultats : + 50% en 1 an.
La raison en serait que les abeilles récolteuses de propolis sont plus sensibles que les autres butineuses à l’information tactile produite par l’intérieur de la ruche, c’est-à-dire à sa rugosité : augmenter la complexité tactile de l’intérieur de la ruche stimule la récolte de propolis
L’article évoque les nombreux avantages connus de la propolis, tant pour la santé des abeilles que pour celle de l’homme ; il cite aussi son principal désavantage : coller ensemble toutes les parties amovibles de la ruche.
Les chercheurs évoquent une explication intéressante pour laquelle la propolis augmente la résistance naturelle des abeilles. La présence de la propolis dans la ruche réduit la quantité de pathogènes présents, la nourriture des larves produite par les abeilles nourricières dans cet environnement a une activité antimicrobienne plus intense. En réduisant leur charge, la propolis dispense les abeilles de maintenir une réaction immunitaire contre les pathogènes, ce qui autrement leur coûte beaucoup d’énergie et entraine une réduction du couvain.
Oxford, Journal of Economic Entomology, XX(X), 2018, 1–5; Cynthia R. L. Hodges, Keith S. Delaplane & Berry J. Brosi
https://academic.oup.com/jee/advance-article/doi/10.1093/jee/toy363/5199372
Pour rappel, une étude récente montre aussi que la propolis a une influence favorable sur la résistance des abeilles à varroa (voir nos Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/08/2018) )
Personnellement, j’ai observé que les colonies les plus résistantes développent aussi une tendance à propoliser en très nette augmentation, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes pratiques.
Comment donc stimuler et accepter une production accrue de propolis dans la ruche tout en conservant une maniabilité suffisante ? Comment canaliser cet instinct bénéfique de propolisation pour qu’il ne soit pas gênant ? Le placement permanent de grilles à propolis est-il la meilleure solution ? Sur les parois latérales ou au-dessus des cadres ? Pouvons-nous revenir à des ruches avec des parois plus épaisses en bois brut non traité et non raboté ou rainuré à l’intérieur ? Des partitions poreuses garnies ou non de grilles à propolis peuvent-elles être utiles (elles pourraient peut-être également abriter chélifer cancroïdes)? Si on donne beaucoup de surface à propoliser à des colonies qui ont une forte tendance à la propolisation, cesseront-elles de coller les cadres et de rendre leur ruche impossible à visiter ?
Voici une piste de recherche réellement intéressante, tant pour les chercheurs en apiculture naturelle que pour les apiculteurs-amateurs-bricoleurs que nous sommes !
Vendredi 14 décembre, conférence « L’élevage d’abeilles VSH: Dans les traces de John Harbo », organisée par l’AAJIE
L’AAJIE vous invite à Incourt le vendredi 14 décembre à 19h30 à une conférence intitulée : «L’élevage d’abeilles VSH: Dans les traces de John Harbo»
Les traitements contre le varroa sont de moins en moins efficaces ou tout simplement nuisibles à nos abeilles. Venez découvrir une méthode alternative partant de la coopération entre apiculteurs wallons : la sélection d’abeilles résistantes à cet acarien qui affaiblit et infecte nos colonies de virus et bactéries.
Cette conférence sera conduite par Monsieur Sacha d’Hoop, représentant d’Arista Bee Research Belgium.
Toutes les infos: invitation_AAJE_14_12_2018
Rappel: samedi 15 décembre, atelier cire
Chez Benoit Charles à Gottechain; pour tous ceux qui veulent apprendre à fondre et à gaufrer leurs propres cires
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