Calendrier SRAWE 2017
Le programme de nos activités 2017 est maintenant complet; vous pouvez le consulter sur notre page Calendrier 2017.
Première activité: atelier hydromel ce samedi 28 janvier (une inscription préalable est indispensable).
Première conférence: « Le frelon asiatique est arrivé en Wallonie » par le professeur Michel De Proft, directeur du Centre Wallon de Recherche Agronomique CRA-W, vendredi 3 mars
Note d’Oncle Max – 14/01/2017
Grande journée annuelle de l’apiculture ce dimanche 29 janvier 2017.
Comme chaque année tous les apiculteurs de Wallonie et de Bruxelles sont invités à participer gratuitement à la « Journée de Namur » qui a toujours lieu le dernier week-end de janvier, soit ce dimanche 29 janvier.
Cette journée a comme objectif de faire le bilan des activités du programme Miel financé par l’Union Européenne, mais on y parlera sûrement aussi du nouveau programme BeeWallonie financé par la Région Wallonne.
Les deux programmes sont complémentaires; l’un appuie les activités relatives à la production, la qualité et le marché du miel, avec un volet de lutte contre la varroase, les maladies et les agresseurs des abeilles ainsi qu’un volet d’assistance technique axé sur la collecte et la diffusion de l’information nationale, européenne et internationale; l’autre programme est plus axé vers la formation des apiculteurs, le service et le développement de la filière apicole wallonne, le suivi des dépérissements des colonies et la prophylaxie ainsi que les moyens de lutte contre les prédateurs.
Le CARI, au travers duquel les budgets sont octroyés, présentera aux apiculteurs wallons et bruxellois le bilan du programme européen.
Participer à la journée de Namur, c’est aussi l’occasion de participer à l’élection du comité miel, l’organe chargé de définir les axes de travail du programme miel et de les adapter régulièrement en fonction des nouveaux impératifs.
L’entrée est libre et gratuite! C’est un excellent moyen d’obtenir une information directe sur ce que les aides européennes ont permis de réaliser entre 2013 et 2016, et sur les perspectives 2016-2019 en la matière.
C’est aussi l’occasion de rencontrer des apiculteurs, débutants et expérimentés, de toutes les régions de Wallonie et de tisser des liens avec les uns et les autres. Comme vous le savez, il n’y a pas une seule manière de conduire des colonies d’abeilles, mais presque autant de manières qu’il y a d’apiculteurs.
L’heure du déjeuner est l’occasion de rejoindre l’un ou l’autre groupe d’apiculteurs dans un petit restaurant des environs. NB: nous avons l’habitude d’envahir un restaurant où on ne parle que d’abeilles de tous côtés et à tous les étages en toute convivialité et simplicité.
Le matin, nous aurons le bilan des activités, une table ronde sur la guidance vétérinaire et l’élection du nouveau comité d’accompagnement qui pilote ce programme.
L’après-midi ce sont deux conférences : une sur » Comment les abeilles perçoivent-elles les odeurs et quelles sont leurs réponses comportementales » par Mr Sandoz du CNRS français et l’autre sur « Les risques climatiques pour les abeilles sauvages et les bourdons » par le Professeur Rasmont de l’université de Mons.
Le programme, l’adresse, l’accès et autres informations de cette journée peuvent être trouvés sur http://butine.info/journee-de-namur-2017/ ou via le site du CARI: www.cari.be
Vous êtes tous les bienvenus.
Plus d’infos sur le programme miel dans l’ActuaApi69
Néonicotinoïdes: appel de Greenpeace à un bannissement complet
Ce jeudi 12 janvier, Greenpeace a publié un nouveau rapport sur les dangers des néonicotinoïdes.
En 2013, l’EFSA publiait un rapport qui identifiait la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame comme substances dangereuses pour les abeilles, et introduisait une interdiction partielle de ces pesticides.
A l’époque, l’institution avait insisté sur le besoin d’une meilleure recherche scientifique sur le sujet, afin de pouvoir donner un avis plus éclairé sur la question. L’EFSA vient d’annoncer qu’elle reportait à l’automne prochain la remise de son nouveau rapport.
Entretemps, Greenpeace a commandé une étude auprès de l’université anglaise du Sussex, qu’il publie cette semaine. Dans cette review (pour utiliser le terme scientifique exact), les chercheurs ont agrégé les résultats des études portant sur les néonicotinoïdes depuis 2013, afin d’avoir une vision globale des connaissances post-2013 sur la question.
Les conclusions en sont que risque n’a pas changé ou qu’il est plus important qu’estimé auparavant. Dans aucun cas, les études de ces dernières années montrent un risque moins important qu’estimé en 2013. Le risque a été estimé plus élevé dans deux cas :
- Le risque d’exposition au néonicotinoïdes venant des plantes non-cultivées, c’est-à-dire les plantes proches des cultures qui sont exposées aux pesticides. Le rapport pointe que » de nombreuses études ont démontré que la prise de néonicotinoïde, sa présence dans le nectar, le pollen et les feuilles des plantes sauvages, et la source de cette exposition, peuvent [se faire sur des périodes] bien plus larges que la période de floraison des plantes cultivées «
- Les effets sublétaux des néonicotinoïdes sur les abeilles sauvages, c’est-à-dire juste sous le seuil entraînant la mort. Des expérimentations de terrain et de laboratoire « continuent de démontrer des effets négatifs sur les capacités de butinage des abeilles et sur leur fitness », un concept écologique qui peut s’apparenter au succès adaptatif d’une espèce.
Au vu des nouvelles analyses scientifiques, Greenpeace appelle l’Union européenne à « bannir complètement les néonicotinoïdes et à promouvoir des alternatives écologiques« .
http://www.greenpeace.org/eu-unit/en/News/2016/neonicotinoids-threat-wild-bees-other-animals/
Revue n°46 du CRA Nivelles
Au sommaire (notamment):
- Les vœux et le petit mot du rédacteur
- Calendrier
- Info sur les problèmes des cires gaufrées