Vendredi 4 mars à 20 heures: conférence « Abeille sentinelle de l’environnement » par Didier Brick
Attention à l’adresse: Cette conférence se tiendra à l’hôtel de ville de Wavre, salle des Templiers (et non à Grez-Doiceau comme indiqué par erreur dans la Belgique Apicole).
Tous les détails sur notre page: Calendrier 2016
Cette conférence grand-public est très importante pour la défense de l’abeille et pour faire mieux connaître notre société dans la région. N’hésitez pas à envoyer des invitations dans votre réseau de relations ! Des affichettes et la description détaillée de la conférence peuvent être téléchargées sur cette même page.
Vendredi 4 mars: lancement de nos 3 campagnes 2016 + info / semaine de l’abeille 2016 à Wavre
A l’issue de notre conférence du 4 mars, nous vous parlerons de la semaine de l’abeille à Wavre et nous lancerons nos 3 premières campagnes de l’année pour la promotion de l’abeille et de l’apiculture, et pour l’aide à nos membres apiculteurs
- Semaine de l’abeille à Wavre; du 23 au 28 mai 2016: nous avons besoin de votre participation !
- La campagne Entraide & compagnonnage permet à des apprentis (des apiculteurs débutants) de pratiquer l’apiculture avec des compagnons (des apiculteurs expérimentés)
- Au rucher tampon, nous élevons des colonies pour en fournir à nos membres sinistrés ou débutants; et nous avons aussi besoin de l’aide de nos membres plus chanceux pour qu’ils nous fournissent une part de leurs colonies en excès
- Les membres qui le souhaitent peuvent se joindre à nous pour les travaux pratiques au rucher tampon: un occasion unique pour des débutants de participer aux travaux d’une année apicole sous la conduite d’apiculteurs expérimentés !
Explications, modalités, questions-réponses: vendredi 4 mars après la conférence
Note d’oncle Max: que conclure de la consommation des colonies à cette époque ?
Cher Oncle Max,
Merci pour tes conseils si perspicaces. Comme tu le recommandais, j’ai nourri mes ruches ; par acquis de conscience car je veille à leur laisser beaucoup de miel et à bien les nourrir en fin de saison. J’ai préféré les nourrir avec un pot renversé de miel de ma propre production plutôt qu’avec un produit industriel.
Voici ma question : une quinzaine de jours plus tard, j’ai contrôlé ce qu’elles avaient consommé (un jour où il faisait assez beau et où elles volaient, pour ne pas les perturber dans leur hibernation). La plupart des colonies avaient consommé plus ou moins un demi pot. Mais une seule colonie avait consommé tout son pot et une autre colonie n’avait presque rien consommé. Peut-on tirer des conclusions de ceci, sur la force ou la faiblesse des ruches, sur leur état de prospérité ou au contraire de manque de réserves ?
Merci d’avance pour tes conseils avisés.
Michel
Cher Michel,
Que conclure de la consommation des colonies à cette époque ? Il y a plusieurs éléments à tenir en compte :
- Génétiquement, les abeilles noires sont sobres et frugales, mais les Buckfast gourmandes. Avec des abeilles croisées (comme les miennes), nous pouvons avoir des colonies qui ont hérité d’un caractère plus que d’un autre. Et comme une reine peut avoir été fécondée par une douzaine de mâles, voire plus, on peut se retrouver avec une modification comportementale d’une même colonie en fonction de l’incidence de la fécondation sur les naissances des jeunes ouvrières.
- Une colonie populeuse consommera plus qu’une qui l’est moins, a fortiori; surtout au moment du développement du couvain en fin d’hiver (comme c’est le cas actuellement).
- Si une colonie est plus exposée (aux vents) qu’une autre, elle aura tendance à consommer plus d’énergie pour maintenir la température de la grappe. Inversément, une colonie plus protégée du froid ou plus exposée au soleil en hiver pourrait consommer moins qu’une autre. Vers 14.00hr lors d’un jour ensoleillé d’hiver, au travers des couvre-cadres en verre, j’ai déjà observé où se situaient les grappes des colonies : elles étaient toutes près de ou collées sur la paroi exposée au soleil.
Ces trois facteurs interagissent entre eux et il n’est pas aisé de tirer une conclusion unilatérale pour toutes les colonies. C’est une réponse de Normand, je le concède !
J’en profite pour faire un lien avec la préparation à l’hivernage : lorsqu’on prend les mesures pour favoriser la production d’un maximum de jeunes abeilles d’hiver (ref Notes Générales : « Préparation à l’hivernage » ou « Gestion apicole et aléas climatiques »), il faut veiller à ce que ces colonies aient proportionnellement assez de réserves de nourriture jusqu’au démarrage de printemps. C’est un équilibre difficile à estimer, surtout avec les aléas climatiques et il est plus prudent de surveiller les réserves de colonies en fin d’hiver.
Bien cordialement
Oncle Max
Décision du Médiateur Européen concernant les pratiques de la Commission Européenne au sujet de l’autorisation et le placement sur le marché de produits de protection des plantes
Ce 18 février, le médiateur européen a rendu une décision importante concernant les autorisations de mise sur le marché des pesticides. La décision fait suite à une plainte déposée en 2013 par PAN Europe, le ‘Pesticide Action Network’ contre la DG Santé de la Commission. Selon ce rapport, dans certains cas, la Commission approuve des substances actives alors que les exigences légales ne sont pas remplies, en particulier à cause du manque de données permettant d’exclure les risques pour la santé humaine ou animale, la qualité des eaux et l’environnement.
Le Médiateur recadre assez sèchement la Commission; il base ses conclusions principalement sur la priorité absolue à donner à la protection de la santé humaine et animale, et à l’environnement, ainsi qu’au principe de précaution.
Revue n°42 du CRA Nivelles
A épingler:
- Un usage « policier » du pollen: la palynologie
- Calendrier de diverses activités apicoles dans le Brabant Wallon
- Une liste de sites web et de blogs sur l’apiculture.