2014 verra la continuation et bientôt l’aboutissement des actions menées au niveau du gouvernement fédéral cette fois pour encadrer l’usage des pesticides ou Produits PhytoPharmaceutiques (les fameux PPP).
Une scission très nette est maintenant établie entre les pesticides à usage des particuliers et ceux à usage des professionnels.
Pour les particuliers
Les produits le plus dangereux ne peuvent plus être vendus aux particuliers; les conditionnements des produits pour particuliers sont sécurisés et réduits (et donc plus chers); de nouvelles normes définissent les informations et pictogrammes de sécurité obligatoires.
Sont interdits notamment à partir d’août 2014: Aramo, Bayfidan, Dithane, Gazon net, Masai, Moscide, Rosacur, Rovral, Soft, Zapper
Dans sa rubrique ‘Info pour l’utilisateur’, le site officiel http://www.fytoweb.fgov.be/ donne une série de conseils et d’informations, y compris l’excellent guide ‘Biocides, pesticides: pas sans risques’
En Belgique francophone, l’asbl Adalia coordonne les actions à destination des particuliers: organisation de la Semaine sans Pesticides ainsi que du projet Quartier sans Pesticide; leur site web regorge aussi de conseils pour un jardin écologique et pour des alternatives aux pesticides (www.adalia.be )
Pour les professionnels
Les professionnels devront disposer d’une ‘phytolicence’, tant pour stocker, conseiller et vendre les PPP (pour particuliers et pour professionnels) que pour les appliquer les PPP à usage professionnels (www.phytolicence.be )
L’objectif de la phytolicence est de tenir les professionnels informés des évolutions liées à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, et ce afin de limiter, autant que possible, les risques de ces produits sur la santé humaine, animale et sur l’environnement. Pour obtenir cette phytolicence, ils devront suivre une formation sur l’utilisation durable et réfléchie des produits phytopharmaceutiques.