Invitation: samedi 6 février, atelier hydromel
Au programme :
- bref rappel de la théorie
- mise en culture des ferments; réalisation d’un pied de cuve
- dépotage du miel et préparation du moût
- calcul, mesure et correction d’acidité
- calcul de la quantité de miel à incorporer et mesure de densité
- cuisson
- préparation de la tourie de fermentation.
La participation est gratuite mais, pour des raisons pratiques, le nombre de participants est limité ; une réservation préalable est donc obligatoire (il reste quelques places)
Tous les détails sur notre page: Calendrier 2016
Les cornouiller mâles sont en fleurs !
Les cornouillers mâles (Cornus mas) sont déjà en fleurs et ils sont visités par nos abeilles en cette semaine de redoux.
Le cornouiller mâle est un des arbustes distribués régulièrement à la Sainte-Catherine. Sa floraison hâtive, qui ne craint pas le gel, est particulièrement intéressante pour nos abeilles. En effet, ce qui est important pour elles et pour les autres insectes butineurs, c’est de trouver des sources de nourriture tout au long de l’année; et en cette période, les floraisons sont rares.
Le cornouiller mâle croît très lentement et son bois est dur comme de la corne (cornus); il atteint avec le temps 4-5 mètres de haut et 3-4 mètres de large; il nécessite peu de taille. On peut le planter dans les haies vives, dans les massifs de buissons, en sous-bois, le long des routes, … Il supporte le plein soleil et résiste aussi dans une ombre moyenne; il s’accommode d’un sol sec ou humide; il est très résistant au froid et ne connait pas de maladie. Bref, un arbuste facile.
La floraison est suivie en fin d’été de fruits à noyau comestibles assez acides, au goût un peu comme celui des airelles. On peut les cueillir quand ils sont rouges foncés. On peut les manger crûs mais on peut surtout en faire de délicieuses compotes, gelées ou confitures.
Note d’Oncle Max
En début de semaine vous avez tous observé vos abeilles s’activer et faire quelques vols de propreté. J’ai veillé à ce qu’elles ne soient pas gênées par les grilles d’entrée. Soit j’ai légèrement soulevé les grilles métalliques, soit élargi les ouvertures à glissières, soit placé des grilles Nicot vertes (anti-frelon) afin qu’elles puissent aisément sortir les cadavres. En effet, elles pourraient s’épuiser inutilement en essayant de sortir les cadavres ou ceux-ci risqueraient d’obstruer l’entrée.
J’ai observé des abeilles cherchant de l’eau : cela indique que la ponte a repris et qu’il y a du couvain. Les abeilles ont besoin d’eau pour faire la bouillie à base de pollen et de miel pour le couvain. Veillez à vérifier vos abreuvoirs là où il n’y a pas de points d’eau.
Cette année-ci, pour tenter de faire l’impasse aux produits chimiques contre le varroa, je vais utiliser des thérapies à base d’huiles essentielles (HE). Cette semaine, j’ai placé une barquette de 400 à 500 gr de candi sur lequel j’ai mis 2 cuillères à soupe de miel additionné d’un complexe d’HE (Aromaforce – Pranarom), à raison d’une goutte d’HE pour 100 gr de miel. (Voir tableau de composition dans la page: Les notes d’oncle Max). C’est un essai que je n’ai pas appliqué aux colonies du rucher tampon de notre section. Même s’il existe d’autre HE intéressantes comme la cannelle de Ceylan ou le basilic, j’ai utilisé le complexe d’HE qui me paraissait le plus intéressant et qui est disponible en pharmacie.
Cours “ ZEIDLEREI” Apiculture Forestière
A Martué (Florenville) du vendredi 28 octobre au dimanche 30 octobre 2016.
Le cours est une introduction pratique et théorique à l’ apiculture forestière. Il est conçu pour des forestiers et des apiculteurs expérimentés qui sont intéressés par l’apiculture naturelle.
L’apiculture dans des arbres vivants est disparue de l’Europe à la fin du 19ème siècle. Les apiculteurs d’antan s’appelaient « ZEIDLER ». La technique traditionnelle a survécu dans le Sud de l’Oural et a été réintroduite en Pologne dans le cadre d’un projet du WWF.
Comme les abeilles mellifères sauvages sont en disparition, nous voulons, avec ce cours, réintroduire des abeilles dans leur habitat naturel en espérant les rendre plus résistantes. L’objectif est d’arriver à une apiculture proche de la nature, adaptée aux exigences de l’espèce afin de garantir des performances de pollinisation et une adaptabilité aux changements environnementaux.
Les instructeurs sont des apiculteurs forestiers expérimentés de Pologne et de Suisse.
Plus d’info et inscriptions sur http://www.lagaumette.be/content/cours-dapiculture-naturelle-cursus-zeidlerei
Journée d’information Programme « Miel » ce dimanche 31 janvier à Namur