Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (04/01/2025)

Note d’Oncle Max – 04/01/2025

Toujours un temps relativement doux et trop de précipitations.

IRM : L’année 2024 est donc l’année la plus humide jamais enregistrée à Uccle depuis le début des relevés en 1833. Il est intéressant de noter que le record de précipitations à Uccle ne s’accompagne pas d’un record du nombre de jours de précipitations. Au contraire, avec 203 jours de précipitations, 2024 termine loin du record de l’année 1974 (où il a plu 266 jours). De plus, cette valeur est assez proche du nombre normal de jours de précipitations annuelles (190).

L’information sur le nombre de jours de précipitations (tout comme le nombre de jours de chaleurs et d’ensoleillement) est importante pour nos butineuses; et encore plus la période du jour : s’il pleut la nuit l’incidence est négligeable. L’essentiel est que les butineuses puissent sortir entre 10.00hr et 18.00hr de mi-avril à mi-septembre.

Malgré l’humidité ambiante pas très agréable ni pour nous ni pour les abeilles, on ne devrait peut-être pas trop se plaindre de ces précipitations automnales et hivernales si une période de sécheresse nous est annoncée pour le printemps et/ou l’été. Je me dis que s’il fait (trop) sec au printemps, le sol gorgé d’eau contrebalancera le manque de pluies et favorisera la montée de la sève et donc la production de fleurs si les températures et l’ensoleillement sont suffisants. Ces considérations sont surtout valables pour la miellée de printemps. Pour la suite, c’est encore le grand point d’interrogation et les meilleurs prévisionnistes n’ont pas encore de boules de cristal.

A partir de ce mardi les températures se refroidiront avec +/- 4°C en journée et +/- 0°C la nuit. Faut-il dès lors déjà placer les plateaux sous les planchers grillagés ?  Samedi ou dimanche j’essaierai d’évaluer si la reine s’est remise en ponte. Avec des couvre-cadres en verre, lorsqu’il y a un peu de condensation sur le verre intérieur, c’est souvent signe de présence de couvain. Je ne compte en tout cas pas ouvrir la ruche pour m’en assurer au risque de refroidir la colonie.  Seule consigne à suivre : surveiller les réserves de nourritures et intervenir au besoin.

Conférence: « Le faux-bourdon, un allié considérable de la sélection! » par Julien Julien Duwez, chef de projet chez Arista Bee Research Belgium.

Cette conférence est organisée par le cercle apicole APIBRABANT; elle se tiendra le vendredi 17 janvier à 20 heures, à Rixensart.

Invitation Conférence Apibrabant 250117

Pourquoi et comment effectuer un traitement « hivernal » contre le varroa ?

Cette information, extraite de la newsletter d’octobre 2024 du FNOSAD, la Fédération Nationale (Française) des Organisations Sanitaires Apicoles Départementales, nous est transmise par notre collègue apiculteur, Guy Collin.

En hiver, les colonies d’abeilles se concentrent et réduisent leurs activités. C’est le moment idéal pour appliquer un traitement anti-varroa, car l’absence ou la très faible présence de couvain font que les varroas se trouvent tous (ou presque) en phase phorétique, et donc très exposés à l’action des médicaments. Ce traitement, en période hors couvain, permet de débarrasser la colonie de la majorité des varroas non éliminés par le traitement d’été ou issus de réinfestation.

Les médicaments recommandés

En cette période, en raison de l’absence de couvain et d’activité des colonies, ceux à base d’acide oxalique sont conseillés (ApiBioxal, Oxybee, VarroMed, Varroxal). Ils doivent être appliqués avec rigueur et en respectant les doses recommandées pour éviter tout impact négatif sur les abeilles. L’apiculteur doit aussi utiliser un équipement de protection individuel (EPI) adapté au produit et à son mode d’application, car l’acide oxalique est très corrosif.

Vers une bonne santé printanière des colonies

Un traitement hivernal bien mené est essentiel pour garantir que les colonies débutent la saison au printemps avec un une pression parasitaire minimale. Une colonie en bonne santé est mieux préparée pour l’intense période de butinage et pour assurer le rôle essentiel des abeilles dans la pollinisation.

En préservant la santé de nos abeilles pendant l’hiver, nous contribuons à la vitalité de nos ruchers et à la protection de la biodiversité.

Pour plus d’informations, lire l’article paru dans La Santé de l’Abeille, n° 324,
Pourquoi et comment effectuer un traitement « hivernal » contre le varroa ?

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