Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/09/2023)

Note d’Oncle Max – 16/09/2023

Nos butineuses se jettent sur les floraisons de lierre (et de renouées du japon), ce qui est tout bénéfice pour les réserves de pollen qu’elles doivent stocker pour le démarrage de printemps. Avec ce temps (très) chaud et humide, les lierres sont plus en fleurs que d’habitude.

D’autres ressources alimentaires telles que la luzerne et le trèfle pas encore fauchés sont également un apport pour nos colonies ici dans la BW. En Ardennes, il y a encore d’autres floraisons que nous n’avons pas ou peu ici dans le centre du pays. Chaque région a son environnement mellifère particulier, ce qui nous conduit à adapter nos pratiques en conséquence.

Nous terminons les traitements contre le varroa ainsi que le nourrissement d’hiver. Les colonies seront bientôt prêtes pour leur hivernage.

Avec cette quinzaine écoulée particulièrement chaude, j’en ai profité pour faire fondre au cérificateur solaire les derniers cadres de hausse qui devront être changé. Pour qu’il soit vraiment efficace, il faut une température de plus de 25-26°C avec grand soleil.

Personnellement, à partir du 1er octobre, je n’ouvrirai plus les ruches, sauf cas de force majeur.

Frelons asiatiques : comme indiqué précédemment, les situations semblent très variables d’un endroit à un autre. Certains apiculteurs ont déjà leurs ruches attaquées par les frelons, d’autres pas (ou pas encore) ou très peu.

Nous attrapons encore de temps en temps des frelons asiatiques dans nos pièges.  Carole a observé que des papillons (de jour et de nuit) et quelques abeilles étaient aussi attiré malgré tout par l’attractif pour frelons et guêpes : nous avons donc changé d’appâts en optant pour un appât solide comme du Candipolline.

La question qui se posera fin d’automne : à quel moment retirer les muselières pour pouvoir placer les rétrécisseurs d’entrée. Auparavant c’est en septembre que nous devions placer ces rétrécisseurs d’entrée pour empêcher les souris et musaraignes de profiter des réserves des colonies ou même se servir d’abeilles dans le cas des musaraignes.  Par mesure de prudence j’attendrai fin novembre, ou plus tôt si nous avons un coup de gel nocturne qui incitera les frelons à hiverner.

 

 

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