Note d’Oncle Max – 6/05/2023
Le mois de mai c’est le mois de la gestion des essaims, des essaimages, des essaims artificiels, des élevages de reines, mais aussi de la gestion des hausses et peut-être des première récoltes de printemps à la fin de ce mois.
Les essaims primaires sont en général pas très hauts et assez facilement récupérables à moins qu’ils soient enchevêtrés dans un buisson ou dans l’intérieur d’un arbuste dense. Par contre les essaims secondaires sont beaucoup plus volages avec une jeune reine non encore fécondée et se placent plus souvent en hauteur sans rester très longtemps à leur premier emplacement. Pour éviter les essaims secondaires il faut visiter la colonie, repérer le nombre de cellules royales operculées et désoperculées; s’il y en a une ouverte, il faut en laisser au moins une par mesure de précaution et supprimer les autres (ou les récupérer pour créer des nucléi – paquets d’abeilles sur quelques cadres bâtis à placer dans une ruchette – . Mais en laissant une cellule royale operculée, on risque tout de même un essaimage secondaire. En supprimant toutes les cellules royales lorsqu’il y en a une déjà ouverte, on n’est pas sûr que la première reine est bien dans la colonie et que son vol de fécondation sera réussi.
Quant à la gestion des hausses avec un nombre de cadres de cire gaufrée et de cadres bâtis, il faut surtout opérer en fonction de la météo. S’il y a quelques jours de pluies en prévisions après plusieurs jours de beau temps, il est préférable que les abeilles « aient du pain sur la planche » dans la ruche, c’est à dire des cadres à bâtir et de quoi s’occuper pendant ces jours où elles sont contraintes de rester dans la ruche sans pouvoir aller butiner.
Nous avons observé que les changements de temps entraînent souvent une incitation à l’essaimage (fièvre d’essaimage) après qu’elles aient déjà récolté assez bien de miel (pour alimenter l’essaim qui partira avec une part des réserves). C’est la pratique au bout de plusieurs années dans votre environnement mellifère qui vous indiquera le meilleur moment pour placer vos hausses. Il n’y a pas de règle toute faite et chacun doit adapter sa conduite des colonies en fonction de son environnement et de la météo. Pour cette raison, il faut être observateur, vigilant et prévoyant.
NB: s’il y a parmi les apiculteurs « avertis » certains qui me lisent, ils sont invités à me transmettre leurs observations/remarques à propos de ces sujets du jour que j’aurais le plaisir de transmettre la semaine prochaine. beemax@skynet.be