Note d’Oncle Max – 9/04/22
Si ce n’est pas le gel qui a brûlé les floraisons en cours, ce sont les bourrasques de vent et de pluies qui se sont chargés de les abîmer sévèrement. A partir de ce lundi, les températures vont repasser au-dessus des 14°C et cela encouragera nos braves et courageuses butineuses à se remettre au travail de manière plus intensive.
Nous ne devons pas espérer de très hautes températures mais il devrait faire sec et ensoleillé, ce qui est déjà plus réjouissant. A partir de lundi ou mardi, il serait peut-être judicieux de faire une brève visite pour voir dans quel état sont chacune de nos colonies et, pour le rucher tampon, d’estimer le moment le plus propice pour faire les divisions de colonies.
On ne peut présager aujourd’hui de l’impact de ces deux dernières semaines sur le développement des colonies. Les colonies fortes et populeuses vont vraisemblablement mieux réagir, pour autant qu’elles avaient encore des réserves suffisantes pour passer ce mauvais cap. Il y aura sûrement des disparités qui se seront accentuées entre les colonies d’un même rucher. Il faudra donc les accompagner différemment : certaines auront besoin d’une hausse assez rapidement, tandis que pour d’autres ce sera un peu plus tard.
Nous n’avons pas encore vu de frelons asiatiques dans les parages, mais il faudra rester vigilant même si on espère que les dernières gelées nocturnes auront fragilisé les débuts de nids des fondatrices.
En termes de ressources mellifères, je n’ai pas encore bien observé l’état réel des floraisons qui se préparent. La floraison des saules est quasi perdue et une partie de celle des fruitiers a été fortement endommagée. Je n’ai pas pu voir l’état de celle des érables. Les pissenlits commencent à apparaître (moitié moins hauts que l’an dernier), tout comme les floraisons de pommiers.
Au Maroc, les abeilles désertent le plus ancien rucher au monde
Le week-end passé, cet article, rencontré sur le site web de la RTBF (information AFP) a bien sûr retenu immédiatement mon attention.
Au pied du monumental rucher d’Inzerki, dans le sud-ouest du Maroc, le silence a remplacé le bourdonnement des abeilles. « A cette période de l’année, l’espace est censé être empli du bourdonnement des abeilles. Aujourd’hui, elles meurent à un rythme vertigineux », déplore auprès de l’AFP l’apiculteur Brahim Chatoui, en inspectant ses essaims sous un soleil de plomb.
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Emplacement gratuit pour 1 apiculteur au marché dominical de Gastuche
Les organisateurs du marché dominical de Gastuche (Grez-Doiceau) proposent un emplacement gratuit à un apiculteur pour y vendre ses produits; présence souhaitée au moins une fois par mois, de 10H à 14H.
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